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Concert de blues malien : Boubacar Traoré

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Ne manquez pas le concert du dernier chanteur de blues malien de sa génération : Boubacar Traore au New Morning !

Depuis le décès d’Ali Farka Touré, il demeure l’unique représentant de ce style musical en Afrique de l’Ouest. Après une vie tourmentée qui l’a vu passer du statut de première star de l’indépendance, au début des années 60, puis disparaître de la vie musicale pendant près de 20 ans, avant de revenir sur le devant de la scène au mitan des années 80, Karkar est toujours là. Dans les années 60, les Maliens se réveillaient chaque matin au son de sa voix mélancolique à la radio qui chantait l’indépendance. Natif de Kayes, ce guitariste bluesman est un artiste adulé, voire vénéré.

Guitariste, chanteur, songwriter, Boubacar Traoré possède un style inimitable et complètement personnel. Autodidacte, inspiré par la tradition kassonké – il est né à Kayes au nord-ouest du Mali en 1942 – il a, comme tous les jeunes de sa génération, découvert à la radio le blues, le rock, le jazz, la soul, les musiques cubaines et congolaises. Il s’est forgé un univers musical qui ne ressemble à aucun autre. Poétique, fluide, dépouillé son jeu de guitare est au service de mélodies mélancoliques inspirées par la vie quotidienne, l’amour heureux ou malheureux, le temps qui passe… Sa voix chargée d’émotion, au timbre chaud et grave n’a pas été altérée par les années. On le compare souvent à Skip James, Robert Johnson, aux bluesmen du delta du Mississipi. Mais c’est sur les rives du Niger, à Bamako où il demeure désormais, qu’il puise son inspiration.

 

Boubacar Traoré porte en lui toutes les beautés du blues africain. Parmi les trésors de la musique mandingue, ce diamant possède l’éclat noir d’une exceptionnelle pureté. Aucune autre voix que celle de « Kar Kar » – celui qui sait dribbler, surnom donné par ses amis, amateurs comme lui de football – ne mêle avec une authenticité aussi émouvante les limons du fleuve Niger à ceux du Mississipi. Son jeu de guitare autodidacte, unique, inimitable, doit beaucoup à la kora dont il s’est inspiré. Mais on y trouve des couleurs et un phrasé qui rappellent ceux des grands bluesmen noirs américains du Sud profond : Blind Willie McTell, Robert Johnson, Muddy Waters …

La nuit du concert !

Nouvel album : « Tiokoro Ba Diougu (Le Vieux Méchant), The Last Malian Racin twist ».

Boubacar Traore Kar Kar – Guitare / Chant
Daouda Diarra – calebasse et bara / Chant
Abdoulaye Dembélé dit yaro – Kamalen N’Goni, kora, Dozon N’goni, Bolon /Chant
Sissoko – Djéli N’Goni /Chant

INFOS :
  • New Morning – 7/9 R. des Petites Écuries, 75010 Paris
  • Le 26 mars, à partir de 18H30 (ouverture des portes)
  • Prix : 29,70 €
  • Places ici !

 

Portrait complet à découvrir ici : Boubacar Traoré – Biographie (boubacartraore.com)

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